Le restaurant
Tout commence dans une modeste auberge qui accueillait les marchands…
Un peu d’histoire
C’est en 1740, devant les Halles au Roy, qu’ouvre une modeste auberge. Les marchands viennent s’y rafraîchir et l’on parle encore d’un certain Molière, né à côté un siècle plus tôt, rue de la Tonnellerie.
Près de cent ans plus tard, Haussmann décide de rénover le quartier et la bonne vieille auberge disparaît. On la retrouve quelques années plus tard, face aux pavillons conçus par le révolutionnaire Baltard. Là viennent se restaurer les fameux « Forts des Halles ».
Aujourd’hui les Halles ont disparu. Le Forum et Le Centre Beaubourg ont pris la relève. Mais le Chien qui Fume est resté le même, avec son comptoir enluminé de « Au Chien Qui Fume » et, comme au bon vieux temps, ses petits plats revigorants servis dans la chaleureuse tradition des Halles…
C’est dans cet esprit éternellement convivial que vous attend une kyrielle de plats réjouissants, sans oublier, bien sûr, l’alléchant banc d’huîtres et de coquillages d’une irréprochable fraîcheur.
En 1920, le nouveau propriétaire exhibe au tout venant son caniche et son griffon, l’un fumant le cigare, l’autre la pipe… Et voilà le Chien qui Fume…
Mandataires, Forts des Halles, pratiques et gourmets de tous horizons accourent. Ils n’hésitent pas à faire table commune pour savourer de bons plats fumants et odorants, mitonnés par la patronne avec amour.
Quant à la carte des vins, elle est le fruit des savantes cogitations de Jean-Michel Retrou (le célèbre « Arbre à Vins »), qui a décidément le don de dégoter les petits bourgognes et vins de pays comme personne.
Marley, l’actuel Chien qui Fume, est un joyeux gourmet noctambule : il vous attend tous les jours au bar du restaurant, jusqu’à une heure du matin.